( AFP / LUDOVIC MARIN )
Mercredi 23 novembre, Emmanuel Macron se rendra à la réunion annuelle des maires de France. L'annonce faite par l'Élysée lundi 21 novembre mentionne que le président de la République souhaite avoir un contact "direct et fort", avec les élus soucieux de la hausse des prix de l'énergie.
La réunion annuelle des maires de France accueillera Emmanuel Macron mercredi 23 novembre, au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. Aucun discours n'est prévu mais une "déambulation" du président de la République, qui cherche un contact "direct et fort" avec des élus inquiets face à l'inflation énergétique.
Les maires jugent que leur capacité d'agir, thème de ce 104e congrès, est "durement et durablement impactée par l'augmentation des coûts sur les budgets locaux, la raréfaction des ressources et la complexité administrative", sur fond d'explosion des prix de l'énergie.
Selon la présidence, cette "déambulation" permettra à Emmanuel Macron d'aller à la rencontre de ceux "qui proposent des solutions innovantes".
Le salon organisé par l'Association des maires de France (AMF) se tiendra au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, et accueillera 1.200 exposants. À l'issue de sa visite, Emmanuel Macron invitera près d'un millier de maires à dîner à l'Elysée.
L'Élysée évoque des relations "assez apaisées" entre l'État et les maires
Le congrès de l'AMF sera clôturé jeudi par un discours de la Première ministre Elisabeth Borne.
Avant la visite présidentielle, l'Élysée a tenu à "rassurer les maires de France" en affirmant que l'État était bien à "leur côté" pour "les aider à franchir cet obstacle", avec notamment un "filet de sécurité" dont les collectivités attendent le détail.
"On travaille à la mise en place de simulateurs et d'outils de simplification" pour "leur donner de la visibilité", a expliqué un conseiller du président.
De façon plus globale, la présidence s'est félicitée des relations "assez apaisées" avec les maires, après les tensions du précédent quinquennat. Le communiqué évoque "le fruit" des engagements "tenus" d'Emmanuel Macron en faveur d'un accompagnement financier des collectivités et le "retour de l'État dans les territoires".
À la clé, l'ouverture de 2.600 maisons France Services d'ici fin décembre ou la création de 35 sous-préfectures supplémentaires, dont six cette année.
L'État fait de l'"esbroufe communicationnelle", estime l'AMF
David Lisnard, président de l'Assocation des maires de France, attribue cette embellie à un changement de discours du chef de l'État, qui plaide désormais pour un approfondissement de la décentralisation.
L'Élysée a aussi fait allusion à l'augmentation de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour les collectivités territoriales. Celle-ci s'élève à 320 millions d'euros pour les collectivités territoriales, au lieu des 210 millions initialement annoncés.
Pour David Lisnard, ce geste est une "esbroufe communicationnelle", en plus d'être le "résultat de transferts de compétences ou de suppressions de fiscalité". De son côté, l'Elysée affirme dans son communiqué qu'il s'agit d'un effort réel, "qui n'a pas été fait depuis 13 ans".
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